La Côte d'Azur ne se résume pas au tourisme ! Comment les relations presse sont LE leviers pour révéler les entreprises qui innovent et accélérer leur développement
- amonniermihi
- il y a 2 jours
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Un territoire raconté à moitié
Quand on prononce « Côte d'Azur », personne ne pense spontanément à l'économie bleue, aux PME familiales qui recrutent et qui construisent l'avenir. Peut-être pour certains, en y réfléchissant, à l'industrie du parfum de Grasse ou à la technopole de Sophia Antipolis.
Entre Nice et Cannes, l'imaginaire collectif s'arrête souvent à une carte postale : le soleil, la mer, les festivals. Une image magnétique qui attire le monde entier. Mais qui, paradoxalement, efface tout le reste.
Parce que derrière cette façade séduisante, il y a un autre territoire. Dans les Alpes-Maritimes, 153 974 établissements économiquement actifs génèrent un chiffre d'affaires de 78 milliards d'euros. Des entreprises de pointe, des innovations qui changent des secteurs entiers, des savoir-faire exportés partout dans le monde.
Ce décalage n'est pas anodin. Il a des conséquences réelles sur la perception du territoire et sur les entreprises qui le font vivre.
Le prix de l'invisibilité
Lorsqu'une entreprise n'est pas vue, elle n'est pas considérée.
Un dirigeant me confiait récemment : « On travaille avec des partenaires internationaux, on exporte nos solutions techniques… mais ici, dans notre propre département, personne ne sait que nous existons. »
Ce n'est pas qu'une frustration d'ego. C'est un handicap économique direct. Parce que l'invisibilité, ça coûte :
→ En recrutement. Sur un bassin d'emploi où les jeunes associent spontanément Côte d'Azur et tourisme, difficile d'attirer des ingénieurs, des commerciaux export, des profils qualifiés vers l'industrie ou la tech.
→ En crédibilité. Sans reconnaissance médiatique, difficile de convaincre un investisseur, de rassurer un grand compte, de peser dans une négociation.
→ En développement. Comment accéder à des marchés nationaux, des partenariats stratégiques, si votre entreprise reste une anecdote locale ?
L'enjeu est donc économique, territorial, et même social.
Un tissu vivant, sous le radar
Prenons les chiffres. 27 199 créations d'entreprises ont été enregistrées dans les Alpes-Maritimes en 2024. C'est un territoire en mouvement. Un territoire qui invente, qui construit, qui recrute. L'industrie représente 70 000 emplois, 15 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 8 000 entreprises.
Ces entreprises sont là. Elles produisent, elles exportent, elles créent de la valeur.
Mais combien d'entre elles sont identifiées comme des acteurs économiques de référence ? Combien rayonnent au-delà de leur écosystème immédiat ?
Peu. Parce qu'elles n'osent pas ou n'ont pas conscience de l'intérêt de communiquer. Résultat : le récit dominant reste celui du tourisme.
Le rôle, double, des relations presse
C'est précisément ici que les relations presse deviennent stratégiques. Car elles s'adressent à la plus large audience possible (B2C comme B2B).
Pas seulement pour « communiquer ». Mais pour rééquilibrer la narration du territoire et transformer la trajectoire des entreprises locales.

Premier levier : changer l'image de la région
Si les entreprises innovantes prennent la parole, si elles racontent leurs projets, leurs recrutements, leurs innovations, le récit change.
La Côte d'Azur ne devient plus seulement une destination de vacances. Elle devient un hub économique, un territoire d'opportunités, un espace d'attraction pour les talents et les investisseurs qui a tout le potentiel d'être un équivalent de la Silicon Valley pour l'économie française.
C'est un effet de long terme, mais structurant. Parce qu'il modifie la perception collective — celle des jeunes qui cherchent une orientation professionnelle puis un emploi, celle des investisseurs qui cherchent un territoire, celle des médias qui cherchent des histoires.
Deuxième levier : accélérer la croissance de l'entreprise
Mais au-delà du territoire, il y a l'intérêt direct de l'entreprise.
Les relations presse, bien construites, apportent des bénéfices tangibles :
→ Crédibilité immédiate Un article dans Nice-Matin ou Tribuca, une interview dans Les Échos ou un média spécialisé : c'est une validation externe. Une tierce partie qui dit : « Cette entreprise compte. » Ça rassure les prospects, les partenaires, les financeurs.
→ Recrutement facilité Dans un bassin d'emploi tendu, être identifié comme un employeur de référence fait toute la différence. Les talents cherchent des projets porteurs de sens, des entreprises visibles, reconnues. La presse aide à créer cette attractivité.
→ Opportunités commerciales Les médias ouvrent des portes. Ils donnent accès à des décideurs qu'on n'atteint pas seul. Ils permettent de positionner l'entreprise comme experte de son secteur — et d'attirer des clients grands comptes.
→ Montée en valeur perçue Les RP ne font pas vendre directement. Mais elles font vendre mieux, plus vite, et plus cher. Parce qu'elles élèvent la perception de l'entreprise, transforment un produit en référence, un dirigeant en leader d'opinion.
→ Accès facilité aux financements Investisseurs, banques, dispositifs publics : tous recherchent des entreprises légitimes, identifiées, crédibles. La visibilité médiatique devient un signal rassurant. Elle facilite les levées de fonds, les prêts, les subventions.
→ Leadership sectoriel Devenir la référence d'un sujet, sur un territoire, c'est un avantage durable. Ça positionne l'entreprise en première ligne pour les appels d'offres, les partenariats, les innovations futures.
Pourquoi les entreprises locales ne le font pas déjà ?
Parce qu'elles pensent, souvent à tort, que « ce n'est pas pour elles ».
« On n'est pas assez gros. » « La presse ne s'intéressera pas à nous. » « On travaille en B2B, ça ne sert à rien. » « On a d'autres priorités. »
Ces freins sont compréhensibles. Mais ils reposent sur une idée fausse : que les médias ne cherchent que des grandes annonces, des événements spectaculaires, des entreprises déjà connues.
Or, c'est l'inverse.
Les journalistes économiques — locaux comme nationaux et spécialisés — cherchent des histoires vraies, des signaux faibles, des acteurs qui incarnent les transformations d'un territoire. Ils cherchent à raconter autre chose que le festival de Cannes.
Ils attendent qu'on leur propose ces histoires. À condition de savoir les leur présenter, et de connaître leurs besoins et réalités de travail.
Le cercle vertueux : territoire et entreprises gagnent ensemble
Voici ce qui se passe quand une entreprise prend la parole :
Elle améliore sa propre trajectoire : crédibilité, recrutement, business.
Elle contribue à changer le récit de la région : innovation, économie bleue, industrie, tech.
Ce nouveau récit renforce l'attractivité du territoire : pour les talents, les investisseurs, les partenaires.
Ce qui profite… à toutes les entreprises, y compris celles qui n'ont pas encore pris la parole.
C'est un effet domino. Un cercle vertueux. Où chaque prise de parole élève l'ensemble.
Le bon moment, c'est maintenant
Les transformations économiques s’accélèrent : financements, emploi, souveraineté industrielle, innovation maritime et technologique. Les entreprises qui se rendent visibles aujourd’hui prennent une longueur d’avance sur le recrutement, la confiance du marché et la conquête de nouveaux clients.
La question n’est plus “Doit-on communiquer ?” mais “Peut-on encore se permettre de ne pas le faire ?”.



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